Le contenu du rapport
La prise en compte des notes de spécialités dans la procédure Parcoursup et dans le baccalauréat leur confère une dimension certificative qui tend à faire passer au second plan leur vocation première d’accompagnement des apprentissages. La question de l’équité des pratiques de notation, que ce soit entre établissements ou au sein même des équipes pédagogiques d’un même établissement se pose avec acuité.
Dans la grande majorité des cas, les enseignants de physique-chimie évaluent leurs élèves avec sérieux et régularité. Les pratiques sont cependant peu diversifiées et se limitent souvent aux formes les plus traditionnelles comme les devoirs sur table. Le rapport recommande notamment que les enseignants diversifient les situations d’évaluation, explicitent mieux les attendus et développent les retours faits aux élèves.
Pour garantir l’équité des notes de contrôle continu en physique-chimie, il est nécessaire d’harmoniser les pratiques d’évaluation des enseignants : pour cela, les chefs d’établissements et les IA-IPR disposent d’éléments observables de nature quantitative (moyennes de notes, comparaison entre les notes de contrôle continu et les notes obtenues aux épreuves de spécialité du baccalauréat, etc.) ou de nature qualitative.
Le rapport conclut qu’il importe avant tout, en établissement, de s’assurer qu’une stratégie collective du contrôle de l’équité est mise en place par et dans les équipes.
Les auteurs
- Jean Aristide Cavaillès, pilote
- Cécile Bruyère, Pierre Desbiolles, Antoine Éloi, Bruno Jeauffroy, Delphine Pailler, François Vandenbrouck
Lien : Pratiques d’évaluation en physique-chimie dans le cycle terminal de la voie générale
Mise à jour : mars 2025
